Le 5 mars 2019, à l’occasion du dixième anniversaire de l’Autorité de la Concurrence, le Premier Ministre Edouard PHILIPPE a indiqué qu’une réflexion serait prochainement menée sur le sujet de la réglementation encadrant la vente en ligne de médicaments.
Extrait :
Nous allons également examiner avec les professionnels quatre autres domaines dans lesquels on peut sans doute faire baisser les prix grâce à une meilleure concurrence.
[…]
Troisième domaine : la vente en ligne de médicaments. Je suis comme beaucoup je crois, attaché, à la sécurité de la chaîne du médicament. C’est donc un domaine dans lequel il est légitime de fixer des règles exigeantes. Dans le même temps, nous sommes sans doute allés très loin dans ce domaine et les conditions de la vente en ligne de médicament dans notre pays apparaissent trop restrictives. Par exemple, est-il justifié d’interdire à plusieurs pharmacies de se regrouper pour vendre en ligne des médicaments ? Le résultat, c’est qu’en France les ventes en ligne de médicaments représentent 1% du marché alors qu’elles atteignent 15% en Allemagne. Or, qui dit vente en ligne dit plus grande transparence sur les prix. Des prix qui, pour des médicaments courants, varient du simple au triple. J’ai demandé à Agnès Buzyn d’ouvrir ce chantier en concertation avec les professionnels de santé, médecins, pharmaciens, et avec les représentants des patients.
Le discours d’Edouard PHILIPPE peut être consulté dans son intégralité sur le site du Gouvernement.